CIRÉ – Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers
Depuis plus de 65 ans, le CIRÉ se penche sur la question des demandeurs d’asile, des réfugiés et des étrangers avec ou sans titre de séjour. » Les migrations, l’accueil des demandeurs d’asile, la régularisation des sans-papiers, la politique d’enfermement et d’expulsion des étrangers ou encore l’intégration de ces personnes dans notre société sont au cœur de nos activités et de nos réflexions. Notre action vise, d’une part, à affirmer la nécessité de renforcer le(s) droit(s) des étrangers, le droit d’asile et veiller à ce que les politiques menées soient conformes aux principes de la déclaration des droits de l’homme, d’autre part, à considérer les migrants comme des citoyens actifs, pas seulement à intégrer mais bien comme des personnes qui participent pleinement à nos sociétés multiculturelles. Nous menons ce travail par le biais de l’action politique, de la sensibilisation de l’opinion publique et du monde politique. Ceci implique un travail constant d’explication des revendications auprès du monde politique (gouvernement, parlement, administrations, etc.). Nous organisons régulièrement des moments de réflexion et des actions de sensibilisation. Nous élaborons des outils pédagogiques et réalisons des recherches sur ces thèmes.Notre action est multiple. À côté de la réflexion et de la sensibilisation, nous agissons sur le terrain. Le CIRÉ dispose d’une école de français, d’un service d’information sur le logement, d’un service d’accueil des réfugiés, d’un service « Travail, Équivalences et Formations » à l’attention des personnes d’origine étrangère, d’un service d’accueil socio-juridique ainsi que d’un projet d’initiation à la citoyenneté à destination des primo-arrivants «
CRER – COLLECTIF CONTRE LES RAFLES, LES EXPULSIONS ET POUR LA RÉGULARISATION
Le CRER, de Bruxelles, mène le même travail de solidarité que le CRACPE, essentiellement autour des centres 127 bis et Caricole à Steenokkerzeel. Il organise aussi un parrainage des personnes détenues et de nombreuses manifestations.
Beaucoup d’actions et de manifestations sont organisées en commun par le CRACPE et le CRER, qui étaient accompagnés dans les années 2000 du Vluchtelingen Aktie Komitee (Comité d’action pour les réfugiés) de Gand souvent présent autour du centre fermé de Bruges. A cette époque les trois collectifs étaient aussi souvent présents à l’aéroport pour tenter d’empêcher des expulsions en sensibilisant les passagers, travail que le CRER poursuit encore aujourd’hui avec Getting the Voice Out.
Le CRER a aussi créé une campagne « Amoureux, vos papiers ! » pour soutenir tous les coupes « mixtes » qui ont des difficultés à se marier ou à cohabiter légalement parce que d’abord suspectés de fraude par l’Office des Etrangers !
Le CRER publie une revue, les Carnets Noirs des centres fermés, accessible sur leur blog.
CRER.INFO@GMAIL.COM
GETTING THE VOICE OUT
L’accès aux informations concernant les centres fermés est quasiment inexistant. Les seuls points de vue que l’on peut entendre à travers les médias dominants sont ceux des autorités qui enferment et expulsent, jamais les voix de celles et ceux qui subissent ces politiques. L’information reste largement conditionnée par la course à l’audience, le politiquement correct et les intérêts du pouvoir en place.
C’est suite à ces constats qu’a été créé le site internet www.gettingthevoiceout.org. Les objectifs du site sont de permettre de faire sortir la voix des détenu-e-s concernant leurs conditions d’enfermement et d’expulsion, ainsi que de témoigner des résistances qu’ils et elles mènent dans ces prisons. GVO espère également que chacun-e-s puisse se réapproprier ces informations pour agir contre les frontières, l’enfermement et tous les organismes qui collaborent de près ou de loin à la machine à expulser.
GVO invite chacun(e) à utiliser, copier, diffuser librement l’ensemble des contenus disponibles sur le site ainsi qu’à y participer directement (par des textes, commentaires, dons, etc.). Le collectif a besoin de personnes pour transcrire et traduire les témoignages (anglais, français, néerlandais), faire des montages audios, mais également pour s’investir dans le collectif, proposer et mettre en oeuvre d’autres idées.
Comme le CRACPE, GVO envoie des recharges aux personnes détenues (envoi des codes de recharge par sms).
GETTINGTHEVOICEOUT@RISEUP.NET
LDH – LIGUE DES DROITS HUMAINS
Depuis plus de 100 ans, la Ligue des Droits Humains (LDH) combat, en toute indépendance du pouvoir politique, les atteintes portées aux droits fondamentaux en Belgique. En tant que contre-pouvoir, la LDH observe, informe et interpelle les pouvoirs publics et les citoyen·ne·s en vue de remédier à des situations qui portent atteinte aux droits fondamentaux.
La LDH promeut les principes d’égalité, de liberté et de solidarité, ainsi que les droits fondamentaux de toutes les personnes, adultes et enfants, en Belgique. Elle défend activement l’accès de toutes et tous à une justice équitable, à l’éducation, au travail… à une vie digne. Pour cela, elle se base toujours sur des textes légaux, signés et ratifiés par l’État belge et donc contraignants (comme la Convention européenne des droits de l’Homme, la Charte des Droits fondamentaux de l’Union Européenne ou la Convention relative aux droits de l’enfant).
Association reconnue d’éducation permanente (depuis 2007), elle sensibilise le plus large public possible aux enjeux de société liés aux droits humains dans un objectif d’émancipation. La LDH entend ainsi donner à chacun·e les moyens de devenir des citoyen·ne·s critiques et responsables.
Ces objectifs passent par la réalisation d’actions (manifestations, recours en justice…), d’activités (conférences, débats, formations, animations…) et de documents de sensibilisation aux droits humains (La Chronique, brochures, études, analyses…).
MIGRATIONS LIBRES
Le collectif Migrations Libres, regroupement majoritairement de personnes elles-mêmes en précarité socio-professionnelle, exige un changement radical et immédiat de la politique migratoire européenne et, en particulier, belge. En luttant contre les conditions matérielles d’existence qui sont imposées actuellement par les gouvernements européens et belge aux exilé·e·s, demandeurs d’asile ou migrant·e·s de passage, mais aussi contre les pratiques institutionnelles par lesquelles iels se trouvent stigmatisé·e·s, harcelé·e·s, fiché·e·s, contrôlé·e·s ou emprisonné·e·s, c’est notre propre humanité à nous que nous cherchons à faire exister et reconnaître. Les armes dont usent nos adversaires communs et les menaces et sanctions auxquelles ils recourent relèvent de stratégies identiques et d’une division qui nous affaiblit des deux côtés de la même pièce de monnaie que belges précaires et migrant.e.s errant forment indissociablement.
MOVE
Depuis plus de 20 ans à une plateforme d’ONG belges réunissant les visiteur·euse·s accrédité·e·s en centres de détention pour personnes migrantes.
La coalition Move a vu le jour en janvier 2021 à l’initiative conjointe de Caritas International, du CIRÉ, de Jesuit Refugee Service Belgium et de Vluchtelingenwerk Vlaanderen.
L’objectif de Move et de ses partenaires est de réaffirmer le droit à la liberté en changeant les pratiques et la législation qui rendent la détention administrative possible. Move veut réduire l’usage de la détention pour des raisons migratoires et, à terme, mettre fin à cette pratique.
POINT D’APPUI ASBL
» Fondée à Liège en 1996, agréée par la Région wallonne en tant qu’Initiative Locale d’Intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère(axe accompagnement juridique spécialisé en droit des étrangers), l’ASBL Point d’Appui a pour objet social d’aider des personnes étrangères en séjour précaire ou illégal. Notre mission est triple :
- Apporter un accompagnement juridique spécialisé aux personnes étrangères et plus particulièrement aux « sans papiers » et aux personnes en séjour précaire, dont les demandeurs de protection internationale. Ces personnes vivent en Belgique dans une grande insécurité à tous les niveaux (juridique, social, médical, scolaire, logement, alimentaire). En outre, notre association assure une permanence juridique hebdomadaire au centre fermé de Vottem, et ce depuis 2001.
- Influencer favorablement les pouvoirs publics compétents en matière de droit séjour des étrangers, de leur droit au travail et à l’aide sociale.
- Sensibiliser et informer le grand public sur la situation des personnes en séjour précaire et des personnes « sans papiers », par le biais d’interventions orales, d’articles de presse, d’ateliers, …